Belina
Le Belina a été identifié comme un bateau de croisière et un petit caboteur. Il est désormais utilisé pour la plongée sur épave en Egypte. Quelle que soit son origine, ses restes reposent sur un fond sablonneux, à environ 9 mètres de profondeur. Le mât, qui émerge de l'épave, se distingue comme un phare et sert de point d'amarrage pour les bateaux de plongée locaux.
Le Belina peut être repéré depuis le port car il est situé près du rivage. En termes de plongée sur épave, il est facile à atteindre mais l'inconvénient est la visibilité relativement faible sur place. Pourtant, une visite est toujours enrichissante. La zone du Belina est infestée de gaterins sur fond de précieux coraux mous. On peut pénétrer dans l'épave par un passage qui dévoilera le compartiment avec le moteur. La prudence est toujours de mise et la pénétration doit être exercée.
Colona IV
La mer Rouge a englouti le Colona IV, construit en Norvège, en 1995 lors d'une violente tempête. C'était l'un des premiers bateaux de croisière en mer Rouge. Il a coulé dans les abysses près de Sha'abrur Umm Gamar, pour finalement toucher le fond entre 65 et 75 mètres de profondeur. Nous parlons ici d'une plongée technique pour les expérimentés. Le bateau s'est posé sur le côté est du récif. En plus de la plongée sur épave, c'est aussi un site de formation pour améliorer la plongée technique.
El Mina
Le Mina est un monument douloureux et une relique de la longue et délicate querelle israélo-égyptienne. Ses restes reposent juste à l'est du port d'Hurghada. L'El Mina était un dragueur de mines égyptien, abattu par des avions de chasse israéliens en 1967 ou 1969 ; l'année exacte fait encore l'objet de débats. L'ironie et le cynisme dictent que l'épave est une plongée alternative pour ceux qui reviennent d'un vain voyage à Abu Nuhas, au cas où la météo ne permettrait pas d'y descendre.
La Mina, longue de 60 à 70 mètres, s’incline de 25 à 32 mètres. Oui, la mer est relativement calme ici et oui, la visibilité n’est pas très généreuse pour ses visiteurs aquatiques. De plus, le site n’est pas exactement « décoré » de flore ou doté d’une faune somptueuse. Vous n’y trouverez pas le paysage « incrusté » trop familier de coraux mous et durs.
En parlant de paysage, le trou de mine facilite la pénétration des poissons de verre étincelants avec des carangues qui se profilent en mode poursuite. Il n’est pas recommandé de pénétrer dans la Mina par ce trou de mine car l’espace est restreint et la lumière ne passe que rarement.
Si vous tombez sur des poissons-clowns résidentiels, nous pouvons parler en leur nom et vous demander de les laisser tranquilles, occupés à défendre leur partenaire symbiotique. Ils se sentent comme des touristes sifflés par les chauffeurs de taxi d’Hurghada à chaque pas qu’ils font sur Sheraton Road.
L'Excalibur
Quels que soient les éléments de preuve qui viennent étayer les affirmations infondées, les rumeurs et les rumeurs, l'Excalibur, un bateau de safari, a coulé en tant que navire de 22 mètres de long au début de 1996 dans le port d'Hurghada. Il se tient maintenant plus ou moins debout sur le fond marin du port d'Hurghada, ses portes de salon ouvertes flirtant et invitant à la pénétration. La visibilité n'est pas vraiment à écrire, mais l'Excalibur convient à tous les niveaux de plongeurs.
Ce n'est pas nécessairement une expérience sensationnelle dans un aquarium, malgré la présence inévitable de la « bande » de poissons de verre. Des rascasses volantes ont trouvé refuge sur le site de l'épave à une profondeur de 22 mètres, tout comme des maquereaux colonisateurs, des teiras et des poissons-bateau orbiculaires et des barracudas.